L'actualité de l'Ensemble Scolaire Saint François d'Assise d'Aubenas
12 Juin 2023
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Après avoir assisté aux différents ateliers toute la semaine, vendredi les élèves ont présenté une restitution de leur travail aux corps enseignants ainsi que devant leurs parents, au gymnase.
La thématique choisie était les préjugés dans le sport, la classe compte des élèves avec option foot.
Elle a permis d’avoir des échanges intéressants ce qui a nourri leurs textes qui devaient respecter une forme d’écriture, une tonalité, et tous très différents, la chorégraphie ainsi que la fresque pour le décor.
Les élèves ont été acteurs du début jusqu’à la fin et ont été porteurs de propositions. Les intervenants étaient très à l’écoute tout en les guidant. Ce fut une belle semaine riche en apprentissages et pour une restitution dont ils peuvent être fiers.
Ressentis d’élèves lors du bilan : "excellent, intéressant, collectif, passionnant, étonné, cohésion, groupe, puissant, enrichissant, inédit"
EXTRAIT DU SPECTACLE :
19 avril 1967
Boston
Kathrine Switzer est placée sur la ligne de départ du marathon.
« Je porte fièrement le numéro 261 et mes initiales : KS.
Je reste terrifiée à l’idée de faire ce marathon.
Je sais ce que les hommes peuvent me faire. »
C’est parti la course commence.
« Je pars, je sens une pression immense qui monte en moi. »
Le début de la course se déroule normalement.
« Je cours. La pression redescend. »
Kathrine suit le rythme de la course.
Des spectateurs l’encouragent à continuer.
« Une main s’agrippe à moi.
Une main qui essaye de m’arracher mon dossard.
C’est l’organisateur de la course »
L’organisateur est furieux.
Il tire violement Kathrine.
Il a compris que c’était une femme.
« D’un coup je sens l’homme me lâcher.
Et il tombe derrière moi.
Je vois quelqu’un d’autre à côté de lui, sur le sol. »
Le petit-ami de Kathrine a plaqué l’homme à terre.
« Je sens une énorme tension en moi.
Mon ventre se tord, mes larmes commencent à monter. »
A ce moment-là, tous les spectateurs comprennent qu’elle est une femme.
« Des personnes me crachent dessus, m’insultent
La peur prend le dessus.
Je ne pense pas terminer la course. »
Kathrine est à bout de force.
Ses jambes tremblent.
« Mon sang se glace. »
Elle frisonne de peur.
Mais la détermination l’emporte.
« Je franchis la ligne d’arrivée au bout de 4h20.
Toute ma peur s’évacue
Un grand soulagement me traverse»
C’est un petit pas pour la femme et un grand pas pour l’égalité.
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